Je sais que vous l'attendiez avec impatience... Il est enfin arrivé ! Le deuxième volet des aventures de J-B et P. P. P. !
Chapitre IILa rentrée des classes arriva. J-B vint. Il semblait impatient. Il voulut à tout prix revoir P. P. P., qu’il n’avait plus revu depuis les vacances d’été. Enfin, il le vit. J-B était si heureux qu’il accoura pour aller embrasser P. P. P. Malheureusement, celui-ci alla directement vers Balthi. J-B fut terriblement jaloux. Il avait les larmes aux yeux. Il apprendra plus tard qu’ils passèrent les vacances ensemble. Puis, P. P. P. alla saluer J-B ; mais sans aucune marque d’affection. C’est sans grande surprise que J-B et P. P. P. virent sur les listes des Secondes qu’ils étaient dans la même classe. Pourquoi « sans grande surprise » ? Eh bien tout simplement parce que J-B avait fait une lettre au proviseur, dans laquelle il exposait ses grandes envies d’être dans la même classe que son amour. En voici une partie :
Je vous écris afin de vous faire part de ma grande peur. En effet, l’année prochaine, j’ai l'angoisse de ne pas être dans la même classe que Pierre ***, dit ‘P. P. P.’. Si vous pouviez faire un geste, je vous en serais très reconnaissant car pour moi, P. P. P. est toute ma vie. J’en suis éperdument amoureux et je ne peux pas me passer de lui, etc., etc.Le jour de la rentrée fini, J-B demanda à P. P. P. un « entretien », pour qu’il lui explique la raison pour laquelle il l’avait accueilli sans grande affection :
- Alors, explique-moi les raisons de ton ingratitude !
- En fait, je suis un peu embarrassé, mais…
- Eh bien quoi ? Parle !
- Voilà, en vacances, je t’ai fait cocu avec Balthi. J-B resta sans voix. Il se sentit dans la détresse la plus profonde. Il partit en sanglots.
Le lundi, et jusqu’à la fin du mois, ils ne s’adressèrent plus la parole. Les notes de J-B chutèrent brutalement, lui qui excellait auparavant, en particulier en mathématiques. On lui reprocha vivement. Mais J-B déprimait, malgré les tentatives de réconciliation sans résultat de la part de P. P. P.
Arriva un second choc : Balthi et P. P. P. rompirent. Ce fut très difficile à encaisser pour P. P. P., mais il décida d’aller en parler à J-B. Ce dernier fut tellement content qu’il l’embrassa pendant près d’une demi-heure.
Enfin arrivèrent les deux amis de J-B. Ils allèrent le voir pour lui demander comment ça allait :
- Salut ça va, lui demanda l’un.
- Oh oui ! répondit joyeusement J-B.
- Au fait, tu n’es pas le seul à être laid !
- Quoi ?
- Oui, tu es hideux, mais j’ai trouvé une autre personne comme toi. Il s’agit de « çâââ… ».
- « Çâââ… » ? C’est quoi ça ?
- Justement, on ne le sait pas, ajouta l’autre ami.
- Donc, l’année dernière, repris le premier, nous vîmes une bête, qui jouait avec ses amis. Cette créature étrange nous intrigua. On demanda alors à l’un de ses amis quel était son nom. Il répondit Grégoire. Pourtant, plus tard, la chose nous dit qu’il… enfin, elle… enfin, « çâââ… » s’appelait Mathilde. Nous fûmes déboussolés ! Et il y a de quoi ! On la(e) surnomma de ce fait « La chose », puis « L’entité », mais puisque ce sont des noms féminins, on la(e) surnomma définitivement « çâââ… ».
- Quel rapport avec moi ? demanda J-B.
- Aucun, mais tu es moins laid que « çâââ… » !
- Merci, c’est gentil… Bye !
J-B alla retrouver P. P. P. à Pigalle, comme prévu.
Auteurs : Titi71 et linkid.